J’y suis retourné, au Sémaphore du Bec de l’Aigle.

Sémaphore du Bec de l’Aigle

Je savais que ce serait difficile, bien plus que l’ambiance paisible de la dernière fois. D’ailleurs, un remorqueur était à l’abri dans la baie.

Remorqueur dans la baie de La Ciotat

J’étais obligé de me protéger des rafales les plus fortes derrière une table d’orientation, mais je devais l’affronter, ce vent impétueux.

En bas, au Bec de l’Aigle les vagues affrontaient la falaise.

Bec de l’Aigle

En haut, en regardant plein ouest j’ai d’abord été aveuglé puis  déséquilibré.

Ebloui et déséquilibré

J’ai regardé à ma droite, les iles étaient à peine visibles.

Iles des calanques

Le vent soufflait, apportant le froid et repoussant tout y compris les nuages.

En regardant vers le Pic de Bertagne

Ce vent soufflait, semblant hurler que je n’y arriverais pas.

Mais j’ai tenu bon, car là était mon défi : ne pas céder, ne rien céder à l’envie qui me disait de partir me mettre à l’abri.

Je l’ai donc vu ce soleil du soir,

Soleil couchant

baignant le ciel de sa lumière dorée,

Soleil couchant

et toujours aussi magnifique.

Soleil couchant

Mais il a fini par partir.

Soleil couchant

Le vent s’est alors un peu adouci.

Soleil couché

Mais il a fallu partir, car on ne distinguait plus le ciel de la mer à l’horizon,

Horizon

mais il a fallu partir, en promettant de revenir…