A la recherche du printemps

Après une longue période d’hibernation, le vieil ours reporter a fini par retrouver son matériel photo poussiéreux, ainsi que son BFF canin aka Jimouille pour aller se faire une petite balade en Provence.

Tout a commencé, comme d’habitude, par une partie de cache-cache vite terminée…

Jimouille caché derrière un bloc rocheux énorme.

… Le Jimouille ayant quelques progrès à réaliser pour espérer l’emporter.

Mais à force d’être à ras de terre, une odeur a fini par attirer notre attention :

violette

Quelques violettes odorantes arboraient avec panache leur tenue printanière.

C’est à ce moment là que le reporter d’élite se rendit compte que la batterie de son appareil photo était faiblarde, et que les batteries du flash étaient vides. Il allait falloir jouer avec la lumière, en sous bois, un jour nuageux! Ce qui nous motiva pour fureter ici et là, à la recherche d’autres petites fleurs.

A proximité des violettes, une orchidée bien discrète se hissait timidement vers la lumière…

Ophrys fusca – Ophrys brun

…accompagnée par une beaucoup plus fréquente et moins timide orchidée de grande taille…

Barlie de Robert – Himantoglossum robertianum

… que pour ma part j’appelle la « fleur aux cœurs », car c’est ce qu’on voit quand on se place à sa hauteur.

Coeur de Barlie de Robert

Petite astuce du jour : pour voir un tel cœur, il faut être attentif, et ne pas se laisser distraire par la troupe de danseuses situées tout autour. En faisant la ronde autour d’une telle fleur, on s’aperçoit que les cœurs offerts au public sont nombreux!

Alors bien sûr, Erica la bruyère, voyant cela, a tout bonnement fait la tête et s’est cachée à l’ombre d’un nuage, en larmes…

Bruyère en arbre- Erica arborea

… Larmes qui tombaient sur les feuilles de ciste situé juste dessous, et donc bien arrosé…

Feuille de ciste cotonneux recouvert de rosée

… Lequel boudait lui aussi à l’ombre, puisqu’au début on avait dit qu’on ne regarderait que les petites fleurs.

Ciste cotonneux – Cistus albidus

En tentant de prendre du recul pour mieux apprécier la belle, une autre plante locale s’est rappelée à notre bon souvenir, de façon piquante… Car quand on ne la voit pas, on sent bien ses épines!

Ajonc à petites fleurs – Ulex parviflorus

C’est alors qu’après le flash, le boitier photo a commencé à manquer d’énergie. Comme ce n’était pas le cas de Jimouille, on a continué notre promenade printanière de ce début mars en laissant gambader nos yeux dans le paysage.

Un Jimouille en goguette

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